Nightwish, je vous aime. Je vous suis depuis (quasiment) vos débuts, vous ayant découvert avec Oceanborn en 1998. Je vous ai pardonné même un Century Child seulement à moitié réussi et j'ai été derrière vous lorsque vous avez virer Tarja Turunenn Je fais même partie de ceux qui estime que vous avez atteint votre Everest avec Dark Passion Play. Tuomas, Marco, Emppu, Anette et Jukka, je vous aime donc. Mais pourquoi accoucher aujourd'hui de ce dvd/live au rabais qui ne s'imposait pas (encore) ? Car quel est l'intérêt d'un live de plus, de ce Made In Hong-Kong, dont le titre n'est même pas un clin à Deep Purple, ce que je croyais, naïvement, si ce n'est d'offrir (?) un produit vite fait pour justifier votre nouvelle tournée ? Démontrer que la recrue Anette s'en tire avec les honneurs ? Oui, c'est vrai. Prouver que les titres du dernier album passent très bien le test de la scène ? Aussi. Toutefois, on s'en doutait déjà quand bien même ces versions live ne diffèrent en rien de leurs pendants studio. Ce qu'il y a de regrettable en fait avec cet objet, c'est que, nonobstant ses qualités incontestables (le groupe joue bien, très bien même et des perles telles que l'épique "The Pit And The Pendulum" et "The Islander" vous filent des frissons), il ne propose que, pour d'obscures et contestables raisons contractuelles, aucun morceaux de l'ère Tarja ! Un comble donc.
Qu'Anette excelle (heureusement !) sur le répertoire auquel elle a participé, cela ne surprend pas et il aurait été donc plus intéressant de l'entendre se frotter aux compositions magnifiées en son temps par sa devancière. Tant pis, ce sera pour une prochaine fois, lorsque Nightwish pourra prendre son temps et livrer un témoignage scénique autrement plus complet. D'après Tuomas, ils n'auraient en effet pas eu leur mot à dire. Difficile à croire quand on connaît le caractère de ce dernier, avide d'un contrôle total de son bébé... Bref, il reste néanmoins la partie DVD avec un documentaire sympathique, sur la tournée, trois clips ("Amaranth", Bye Bye Beautiful" et "The Islander") et quelques bonus déjà connus car figurant sur des singles ("The Escapist", convaincant et "While Your Lips Are Still Red", beaucoup moins) et une setlist qui permet de prolonger encore un peu le plaisir ressenti à l'écoute du fabuleux Dark Passion Play, dont la majorité des morceaux sont interprétés (il manque "Cadence Of Her Last Breath", présenté cependant en version démo, "Master Passion Greed", Eva", "For The Heart I Once Had" et le pourtant superbe "Meadows Of Heaven"). Vous l'aurez compris, Made In Kong Kong (And In Various Other Places) est loin d'être indispensable et de fait surtout destiné aux fans ultimes des Finlandais. Agréable malgré tout. (2009) ⍖⍖
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