CinéZone | Lewis R. Foster - L'or de la Nouvelle-Guinée (1951)


John Payne et Rhonda Fleming, réunis dans un film d'aventures sous la houlette de Lewis R. Foster, c'est l'assurance d'une petite série B bourrée de charme(s) et d'action, quand bien même l'association entre le réalisateur et le comédien a accouché de bobines plus jouissives tels El Paso ville sans loi (1949) ou L'aigle et le vautour (1950) où figurait déjà la flamboyante rouquine. Payne s'est d'ailleurs souvent frotté à d'accortes partenaires féminines, de Arlene Dahl à Maureen O'Hara, de Coleen Gray à Lizabeth Scott, avec une préférence semble-t-il pour notre chère Rhonda. Ce qui ajoute toujours au plaisir de voir ces films sans prétention qui faisait le bonheur des cinéphiles des années 50 et plus tard, des téléspectateurs de la regrettée Dernière séance. 

Avec sa nonchalance virile, John Payne campe dans L'or de la Nouvelle-Guinée, le capitaine d'un bateau mêlé à une chasse au trésor sous-marine. Rebondissements, trahison et romance obligée alimentent un divertissement au Technicolor rutilant et poisseux. Rien de particulièrement original donc - ce n'est de toute façon pas le propos - mais des vilains plus canailles que véritables salauds (Forrest Tucker meurt en héros) et une Rhonda Fleming qui, contre toute attente, mise moins sur le sex-appeal que sur le caractère bien trempé d'une femme indépendante qui voue cependant pour les bateaux une attirance troublante, presque sexuelle. Sur fond d'exotisme de cartes postales qui s'oppose à la roublardise des personnages qui paraissent tous jouer un double jeu, John Payne affronte crapules et cannibales la plupart du temps en maillot de bain, ce qui ne manquera pas de faire mouiller ses nombreuses admiratrices. Tourné en Floride, L'or de la Nouvelle-Guinée est une série B comme on les aime, simple et colorée, sexy et batailleuse. (30.01.2022) ⍖⍖


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