KröniK | My Dying Bride - Symphonaire Infernus Et Spera Empyrium (1992)


En l'espace de vingt minutes, les Anglais de My Dying Bride démontre que le doom peut être autre chose qu'une resucée des travaux fondateurs de Black Sabbath. Influencé aussi bien par Celtic Frost que par le death metal alors encore tout jeune, le groupe offre avec Symphonaire Infernus Et Spera Empyrium, mini seulement composé de trois titres, l'une des premières tables de loi du Doom death, courant qui peut grossièrement se résumer à un 45 tours de death metal écouté en 33 tours. Si elle reprend  le chant de gargouille propre à ce style, cette nouvelle chapelle mise davantage sur la lenteur agonisante que sur la vélocité, bien que parfois, au détour d'un morceaux, des accélérations viennent choper l'auditeur sans vaseline et sans préliminaires non plus. 


Certains pans du titre éponyme de plus de 10 minutes de ce premier essai, véritable labyrinthe noir et oppressant illustre bien que les racines extrêmes font plus qu'affleurer à la surface. De même, "God Is Alone" n'a à priori que peu de rapport avec le doom ; la machine va à 100 à l'heure et ne répond en rien aux canons du genre, au point de se rapprocher finalement d'une copulation entre Bolt Thrower et le Frost de Tom G. Warrior ! Néanmoins, ce premier enregistrement de My Dying Bride pose déjà les bases de l'identité du groupe (le morceau-titre surtout , emporté par des riffs granitiques et des lignes de violon, chose alors inhabituelle), et prépare le terrain pour ses successeurs qui peaufineront une musique alors à nulle autre pareille.(24.06.2007) ⍖⍖⍖

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