Il n’y a pas que les Italiens ou les Japonais qui osent tout et n’ont peur de rien, les Brésiliens aussi n’ont parfois rien à leur envier en matière de violences malsaines et de tabous joyeusement brisés. Par exemple, alors qu’on s’attend à y sucer un petit porno aussi pépère qu’ensoleillé, A Famosa Língua de Ouro flirte carrément avec l’horreur la plus dégueulasse lorsque au terme de chaque coït, ses deux héroïnes châtrent leur partenaire d’un soir dont elles conservent le sexe en une macabre collection. Ce n’est d’ailleurs pas là le seul détail glauque de ce film que n’effraie pas davantage la zoophilie, n’hésitant pas à dévoiler une des actrices en train de frotter la bite d’un cheval sur ses seins !
Gageons pourtant que sans ce caractère à la fois crapoteux et choquant qui lui fournit ses rares occasions à mordre la rétine, A Famosa Língua de Ouro n’aurait pas grand intérêt car, troussés de façon médiocre par un réalisateur incapable de presser toute la semence juteuse d’un triolisme pourtant ô combien propice à dresser les couleurs, les parties de ça-va-ça-vient ne s’avèrent pas tellement excitantes. Reste donc une obscure saillie à l’ambiance bizarre que rythme au surplus une musique disco remuante qui tranche (c’est le cas de le dire!) avec le nauséeux de ces mises à mort. (17.03.2025) ⍖⍖
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