A feu et à sexe sur la Riviera peut très justement être comme un classique du X hexagonal des années 2000, réunissant sous la houlette de l’emblématique producteur Marc Dorcel la crème du porno de cette époque bénie. Artisan chevronné ayant fait ses classes dans le cinéma traditionnel et notamment la décrie nazisploitation (Helga, la louve de Stilberg), Alain Payet filme avec son savoir-faire vicelard habituel quoique non dénué d’un certain raffinement quelques unes des plus belles hardeuses européennes, au premier rang desquelles brille la regrettée Karen Lancaume (elle se suicidera cinq ans plus tard) dont la scène saphique baignant dans une lumière tamisée qu’elle partage avec Nikki Andersson se hisse tout simplement au rang d’art. Cette dernière ainsi que les brunettes Dru Barrymore (!) et Daniela Rush complètent ce plateau féminin haut de gamme.
Côté masculin, les Français Bruno SS ou Ian Scott (encore tout jeune) se répartissent les filles avec l’Italien Francesco Malcom ou la légende américaine Hershel Savage qui, à près de cinquante balais, bande encore ferme. L’histoire, puisqu’il y en a quand même une, suit les aventures d’un heureux billet pour le dernier jour du festival de Cannes qui passe de main en main, prétexte à une succession de rencontres et d’accouplements en tous genres, à deux ou à trois, dans la chambre, une écurie ou en plein air, mais toujours couronnés par une bonne sodomie de rigueur, autre ingrédient indispensable qui faisait la grandeur et la beauté de l’euro porno de l’âge d’or dont A feu et à sexe sur la Riviera compte donc parmi les juteux fleurons. (14.04.2025) ⍖⍖⍖
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