LR | Bolt Thrower + Rotting Christ (Paris/Le Trabendo/07.05.2010)


Passons sur les prestations, efficaces cependant, de Trepalium et Dew Scented qui ont assuré leur rôle de chauffe-salle mais ne m'ont pas intéressé pour parler plutôt de Rotting Christ et de Bolt Thrower.

Emmené par un Sakis en grande forme et plus déchainé que jamais, le premier s'est en toute logique concentré sur son dernier et excellent opus, Aealo, choix qui en a peut-être déçu certain, ce qui ne se verra toutefois absolument pas, le public réagissant très bien à ces nouvelles compos taillées pour la scène. Entre les "Aealo", "Eon Aenaos", "Demonon Vrosis" et autre "Fire Death and Fear", les Grecs se fendent néanmoins de quelques classiques de leur riche répertoire : l'antédiluvien "The Sign of Evil Existence", "Threnody" et bien entendu, un "In Domine Sathana" bruyamment réclamé par les fans. Bonne performance donc, qui a peu à peu gagné en puissance et en mise en place. 


Pourtant, c'est bien Bolt Thrower qui met tout le monde d'accord avec son death metal lourd comme un panzer durant l'invasion de la Pologne. Le son est énorme et fait trembler le Trabendo comme jamais, le groupe, décontracté mais impressionnant car il a l'assurance de vieux briscards qui n'ont plus à rien à prouver ! Il suffit que Karl Willetts viennent serrer des mains (dont la mienne !!) pour que les Anglais se mettent la salle dans la poche. Puis dès "The IVth Crusade", une folie collective s'empare de celle-ci, folie qui atteint forcément son paroxysme lors du démentiel enchaînement "World Eater/Cenotaph". Les cartouches se succèdent à la vitesse d'un torrent en crue : "For Victory", "Mercenary", "No Guts No Glory", "Pride", The Killchain"... 



Pas de nouvel album à défendre, le dernier, Those Once Loyal, remonte déjà à cinq ans, des titres qui ont tous l'air d'être conçus dans le même moule et pourtant, Bolt Thrower s'impose avec classe et aisance, que renforce un capital sympathie jamais remis en question. Et puis, on est tous un peu amoureux de l'indéboulonnable bassiste Jo Bench. Mention très bien enfin à la paire ultra efficace Gavin Ward et Barry Thompson qui érigent un blockhaus imprenable. Putain de groupe !










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