Dernier des quatre films qu'il a tourné avec Jean-Pierre Mocky, après Un drôle de paroissien (1963), La cité de l'indicible peur (1964) et La grande lessive (1968), L'étalon met en scène un Bourvil dont l'énergie cache en fait la maladie qui ne tardera pas à l'emporter. Il s'agit d'ailleurs de sa dernière production sortie de son vivant, contrairement au Cercle rouge et au Mur de l'Atlantique, exploités après sa mort.
Si ce n'est pas le meilleur effort du réalisateur, on retrouve ici la peinture des moeurs au vitriol qu'affectionne Mocky, pourfendant les bigots et le Mâle avec un grand M. Comme souvent avec lui également, la farce s'essouffle en fin de parcours mais l'ensemble se révèle d'une constante drôlerie, riche de dialogues savoureux et revêt même une valeur documentaire, montrant une France d'avant 1972 où la police traquait les adultères, flanquée d'un huissier pour constater le délit ! Tourné en une quinzaine de jours, L'étalon est un film d'amis où se croisent des habitués du metteur en scène tel que, outre Bourvil bien entendu, Francis Blanche, Jacques Legras, Dominique Zardi ou Michael Lonsdale. (29.03.2017) ⍖⍖⍖
Si ce n'est pas le meilleur effort du réalisateur, on retrouve ici la peinture des moeurs au vitriol qu'affectionne Mocky, pourfendant les bigots et le Mâle avec un grand M. Comme souvent avec lui également, la farce s'essouffle en fin de parcours mais l'ensemble se révèle d'une constante drôlerie, riche de dialogues savoureux et revêt même une valeur documentaire, montrant une France d'avant 1972 où la police traquait les adultères, flanquée d'un huissier pour constater le délit ! Tourné en une quinzaine de jours, L'étalon est un film d'amis où se croisent des habitués du metteur en scène tel que, outre Bourvil bien entendu, Francis Blanche, Jacques Legras, Dominique Zardi ou Michael Lonsdale. (29.03.2017) ⍖⍖⍖
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