Bien que réunissant le même tandem derrière (Umberto Lenzi) et devant (Tomas Milian) la caméra que La rançon de la peur (1974) et malgré un titre français qui sonne comme une promesse sanglante, Il Guistiziere Sfida La Citta est un polar étonnamment sage dépourvu d'accès de violence mais néanmoins nerveux et riche en bagarres et poursuites en tous genres. Louchant vers le vigilante movie, il surprend aussi, de la part de Lenzi, par son traitement presque bon enfant, vierge de cette noirceur qui poisse nombre de pellicules italiennes. Même Milian parait sobre, composant une figure vengeresse au look emprunté à Serpico, plus mélancolique que brutale. Il prouve en cela et si besoin en était encore, l'étendu d'un talent parfois excessif mais jubilatoire.
Il va sans dire qu'il est le principal atout de ce film pépère qu'il domine malgré une distribution où fourmillent les (sales) gueules habituelles (Luciano Catenacci, Luciano Pigozzi, Antonio Casale ou Guido Alberti) et où ni la belle Femi Benussi ni le fatigué Joseph Cotten n'ont grand chose à faire. Ni radical comme La rançon de la peur ni rigolo voire parodique comme Echec au gang, Bracelets de sang possède un ton résolument à part, ce qui le distingue des autres polars urbains italiens des années 70. (23/04/2018) ⍖⍖
Il va sans dire qu'il est le principal atout de ce film pépère qu'il domine malgré une distribution où fourmillent les (sales) gueules habituelles (Luciano Catenacci, Luciano Pigozzi, Antonio Casale ou Guido Alberti) et où ni la belle Femi Benussi ni le fatigué Joseph Cotten n'ont grand chose à faire. Ni radical comme La rançon de la peur ni rigolo voire parodique comme Echec au gang, Bracelets de sang possède un ton résolument à part, ce qui le distingue des autres polars urbains italiens des années 70. (23/04/2018) ⍖⍖
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