Troisième et donc dernier volet de la trilogie initiée par Rafael Portillo, La momie Aztèque contre le robot souffre, contrairement à ses devanciers, d'un scénario aussi mince que du papier bible. Tout est dans son titre et on attend, longuement, la rencontre les deux créatures, qui ne survient qu'à la fin. Avant, le cinéaste fait du remplissage en piochant des images dans les films précédents. Influencé par les productions Universal des années 30 et 40, Portillo mélange la mythologie précolombienne et la créature de Frankenstein pour un résultat qui prête plus à sourire qu'à faire peur et nous plonge dans un ennui funeste. Reste le charme de ce cinéma mexicain découvert grâce à Bach Films et son étonnante collection dont le meilleur titre demeure sans doute Les proies du vampires (1957) de Fernando Mendez. (11.07.2016) ⍖
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