Switchblade - Switchblade (2006)

Switchblade œuvre dans le doom extrême, mais bien que d’origine scandinave, c’est davantage vers la scène américaine (Sunn O))), Khanate) que les influences du groupe se tournent, et non pas vers les champions finlandais de la dépression, style Shape Of Despair, Tyranny et autre Thergothon. L’album offre en un peu plus de 43 minutes, deux titres, ainsi qu’un intermède instrumental. Cette remarque donne déjà une indication quant à la teneur de la musique pratiquée par Switchblade. Nous avons donc affaire à deux blocs d’une lourdeur tellurique, qui sentent bon la ferraille. Le premier d’entre eux est d’une telle lenteur qu’il ne semble jamais vouloir se terminer. 


Très proche de Khanate, en un peu plus mélodique (tout est relatif bien sûr), il n’est qu’une masse de magma en fusion et de guitares ferrugineuses se mêlant aux cris déchirés du chanteur de Watain.  Le second diffère du premier morceau par son côté plus accessible. La musique a toujours la légèreté d’un trois tonnes mais elle est moins monolithique et semble aller quelque part. Le son est granuleux, presque black metal (on pense à Burzum notamment), mais la voix clair du chanteur de Logh illumine cette lente marche vers l’indicible. Avec au bout, la délivrance sous la forme d’une accélération en guise d’apothéose. Magnifique. (2006) ⍖⍖⍖

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