Transatlantic - Bridge Across Forever (2001)


Transatlantic est un supergroupe réunissant la crème du progressif d’aujourd’hui, qu’il soit rock ou metal : Pete Trewavas (Marillion) à la basse, Mike Portnoy (Dream Theater et beaucoup d’autres) à la batterie, Roine Stolt (The Flower Kings) à la guitare et Neal Morse (ex – Spock’s Beard) au chant et aux claviers. Le concept ? Torcher un album synthèse du mouvement progressif, en honorant les grands anciens, tels que Yes, Genesis ou ELP. Après un premier essai unanimement salué par la critique, les quatre mousquetaires remettent donc le couvert pour une deuxième galette. Bridge Across Forever est divisé en trois suites oscillant entre 14.30 et 26.43 minutes, ainsi qu’un titre plus court, entièrement composé par Morse, le poignant « Bridge Across Forever ». Sinon, que rajouter, si n’est qu’il y a ici tellement de talents  au km2, et tellement d’idées dans un même morceau, que cela suffirait à remplir plusieurs albums. Chaque chanson est traversée par de multiples ambiances qu’il est quasiment impossible de les décrire en détail. Le premier titre, « Duel With The Devil » est peut-être le plus prog de tous, sorte de partouze géante à laquelle auraient été conviés les ténors du genre. 


« Suite Charlotte Pike », sans doute le moins intéressant des quatre, mélange prog, hard seventies et harmonies vocales à la Beatles. L’énorme et somptueux « Stranger In Your Soul » est le titre le plus metal et le plus réussi également. Malgré toute sa complexité et toutes les influences auxquelles les musiciens se réfèrent, l’ensemble demeure parfaitement digeste, fluide et équilibré. En outre, avec intelligence, les quatre protagonistes ne se contentent pas de juxtaposer le style de leur groupe respectif ; Transatlantic possède donc un son, une identité qui lui est propre, même si la voix si particulière de Neal Morse rapproche forcément le projet de Spock’s Beard. Tous les amoureux du progressif doivent se jeter sur ce Bridge Across Forever qui ne peut que les combler. A noter que l’édition limitée digibook comprend un second disque réunissant des chutes de studio et une excellente reprise de « Shine On Your Crazy Diamond » de Pink Floyd, et une, moins indispensable (mais pour rire) de « Smoke On The Water » que l’on ne présente plus. (2006) ⍖⍖⍖

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