Dans la carrière de chaque groupe, il y a toujours un disque qui ressort plus que les autres. Dans le cas d’Uriah Heep, il s’agit de Demons And Wizards, sa quatrième offrande. Pourquoi celle-ci ? Est-ce dû à la présence du fameux « Easy Livin’ », classique parmi les classiques, qui sera repris plus tard par W.A.S.P. notamment (sur le médiocre Inside The Electric Circus en 1986) ? Pas seulement. On sent le groupe à l’apogée de sa créativité (elle se poursuivra réellement jusqu’à Sweet Freedom), et les huit autres chansons qui composent cet album se révèlent toutes digne d’éloge, que ce soient les énergiques « The Wizard », « Traveller In Time » ou les plus progressifs et épiques « Circle Of Hands » et « The Spell ».
N’oublions pas non plus les superbes « Poet’s Justice » qui conserve aujourd’hui encore cette patine seventies inimitable ou le lent « Rainbow Demon », qui lui sera repris de fort belle manière par Vintersorg sur Cosmic Genesis. Non, il n’y a vraiment rien à jeter sur ce Demons And Wizards à la musique belle et grandiose. Enfin, pour faire bonne mesure, il faut préciser qu’il s’agit du premier album réunissant le line-up classique (pour les fans) d’Uriah Heep, avec le chanteur David Byron, l’organiste Ken Hensley (responsable de la majeure partie des compos), le guitariste Mick Box, le bassiste Gary Thain et le batteur Lee Kerslake, ces deux derniers remplaçant respectivement Paul Newton et Ian Clarke. (2006) ⍖⍖⍖
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