Valar - Magic And Wyrmfire (2001)

Le metal extrême est un genre particulièrement propice au one man band, c’est-à-dire au projet purement studio centré autour d’un seul musicien ayant la charge de tous les instruments. Dans le black, ce type de groupe pullule. Le mystérieux finlandais Narqath aime à fonctionner de cette manière qui offre une grande liberté aux artistes et multiplie donc les projets (Wyrd, Hin Onde, Vultyr…). Avec Valar, il œuvre dans le black à tendance symphonique. Mais privé d’un son organique et de la dynamique que seul un vrai groupe peut conférer, Magic And Wyrmfire ne parvient jamais à concurrencer les ténors du genre (Emperor, Dimmu Borgir). 


Le tout manque d’ampleur, sent trop le truc bricolé en studio et sonne un peu comme du sous Summoning (les deux sont d’ailleurs influencés par les écrits de Tolkien), avec un synthé omni présent qui peine à donner une dimension orchestrale à des titres aux tempos peu diversifiés. Le disque se laisse écouter avec plaisir mais Narqath semble finalement plus à son aise lorsqu’il empreinte le chemin tracé par le Burzum électronique des deux derniers albums, comme le prouve l’instrumental « Crown Of Dirmanesti ». Wyrd, dans une veine plus pagan et épique, s'avère nettement plus intéressant. (2006) ⍖⍖

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