Deux crachats ont suffi aux Français de Sordide pour fixer un univers crasseux, malsain, sale comme la neige en hiver. En un mot : âpre. Deux méfaits qui ont prouvé qu’on pouvait encore ruminer du black metal sans oublier d’où vient le genre : des profondeurs d’une fosse septique. La France a Peur puis Fuir la Lumière, deux titres dont la radicalité claque comme un nerf de bœuf. Mais là où nombre de médiocres cachent leur nullité, leur misère ou tout simplement leur manque d’inspiration derrière le paravent d’une démarche soi-disant true et evil, les trois vilains réunis sous cette sordide bannière sont tout sauf des bras cassés inconnus en dehors de leur cage d’escalier. Issus respectivement (et entres autres) des rangs de Monarch, Ataraxie et Telümehtar, Nehhluj (chant et guitares), Nebhen (basse) et Nemri (chant et batterie) sont des musiciens trop malins pour se contenter de faire du bruit en prenant la pose au milieu d’une forêt, grimés comme des pandas qui ont la chiasse. Moins bordélique et sauvage qu’il n’y paraît de prime abord, leur black trahit finalement une acuité certaine qui s’accouple à une forme de brutalité primaire, à une noirceur anarchiste. Ce que confirme ce Hier Déjà Mort attendu comme un Graal dégueulasse et vicieusement impie. On aime souvent deviner la maturité dans un troisième album.
Deux crachats ont suffi aux Français de Sordide pour fixer un univers crasseux, malsain, sale comme la neige en hiver. En un mot : âpre. Deux méfaits qui ont prouvé qu’on pouvait encore ruminer du black metal sans oublier d’où vient le genre : des profondeurs d’une fosse septique. La France a Peur puis Fuir la Lumière, deux titres dont la radicalité claque comme un nerf de bœuf. Mais là où nombre de médiocres cachent leur nullité, leur misère ou tout simplement leur manque d’inspiration derrière le paravent d’une démarche soi-disant true et evil, les trois vilains réunis sous cette sordide bannière sont tout sauf des bras cassés inconnus en dehors de leur cage d’escalier. Issus respectivement (et entres autres) des rangs de Monarch, Ataraxie et Telümehtar, Nehhluj (chant et guitares), Nebhen (basse) et Nemri (chant et batterie) sont des musiciens trop malins pour se contenter de faire du bruit en prenant la pose au milieu d’une forêt, grimés comme des pandas qui ont la chiasse. Moins bordélique et sauvage qu’il n’y paraît de prime abord, leur black trahit finalement une acuité certaine qui s’accouple à une forme de brutalité primaire, à une noirceur anarchiste. Ce que confirme ce Hier Déjà Mort attendu comme un Graal dégueulasse et vicieusement impie. On aime souvent deviner la maturité dans un troisième album.
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