Quand on forge du power heavy metal dans les usines finlandaises, qui plus est avec une chanteuse comme figure de proue, qu'il semble difficile alors d'échapper à la comparaison avec Nightwish, l'incontestable patron ! Amberian Dawn en a notamment fait les frais. Battle Beast pourrait être un énième clone de la bande à Tuomas Holopainen, il a pourtant la bonne idée de tenter de se libérer de cette ombre parfois envahissante en allant piocher son inspiration directement à la source des années 80. Ce qui affleurait déjà à la surface des albums précédents irrigue plus franchement encore No More Hollywood Endings. Bien sûr, avec ses chœurs évocateurs, 'Unbroken', amorce à la fois grandiloquente et acérée, fait mentir ce constat. Il en va de même du titre éponyme qui lui succède, qu'introduisent des couleurs orchestrales avant d'aller cavaler sur les terres puissantes d'un Stratovarius qui aurait vu des seins lui pousser. 'Eden' mentionne lui aussi le meilleur de Nightwish avec l'addition imparable d'un chant féminin racé et de claviers galopants. Sauf que la voix lumineuse de Noora Louhimo rappellera toujours davantage les metal queens des eighties que la Castafiore Tarja ou la tueuse Floor Jansen. C'est donc bien dans cette décennie que Battle Beast plante ses ongles. La suite de cette cinquième rondelle en témoigne : 'Unfairy Tales' et 'Endless Summer' louchent vers le metal permanenté des années 80 tandis que 'The Hero' se pare de lueurs synthwave lors d'un début tonitruant. Le tout ne se départit jamais d'un son très actuel et d'une énergie ravageuse.
Quand on forge du power heavy metal dans les usines finlandaises, qui plus est avec une chanteuse comme figure de proue, qu'il semble difficile alors d'échapper à la comparaison avec Nightwish, l'incontestable patron ! Amberian Dawn en a notamment fait les frais. Battle Beast pourrait être un énième clone de la bande à Tuomas Holopainen, il a pourtant la bonne idée de tenter de se libérer de cette ombre parfois envahissante en allant piocher son inspiration directement à la source des années 80. Ce qui affleurait déjà à la surface des albums précédents irrigue plus franchement encore No More Hollywood Endings. Bien sûr, avec ses chœurs évocateurs, 'Unbroken', amorce à la fois grandiloquente et acérée, fait mentir ce constat. Il en va de même du titre éponyme qui lui succède, qu'introduisent des couleurs orchestrales avant d'aller cavaler sur les terres puissantes d'un Stratovarius qui aurait vu des seins lui pousser. 'Eden' mentionne lui aussi le meilleur de Nightwish avec l'addition imparable d'un chant féminin racé et de claviers galopants. Sauf que la voix lumineuse de Noora Louhimo rappellera toujours davantage les metal queens des eighties que la Castafiore Tarja ou la tueuse Floor Jansen. C'est donc bien dans cette décennie que Battle Beast plante ses ongles. La suite de cette cinquième rondelle en témoigne : 'Unfairy Tales' et 'Endless Summer' louchent vers le metal permanenté des années 80 tandis que 'The Hero' se pare de lueurs synthwave lors d'un début tonitruant. Le tout ne se départit jamais d'un son très actuel et d'une énergie ravageuse.
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