Cory Chaplin - A Girl Named Sam (1988)


Nonobstant un scénario paresseux qui tient sur une feuille de papier à cigarette et sans aucune idée de cinéma dedans, soulignant si besoin en était encore la franche érosion qualitative qui  commence à grever le genre dès la seconde des années 80, A Girl Named Sam n’en demeure pas moins un très honnête porno américain, agréable et excitant. Sous l’œil vicelard de l’obscur Cory Chaplin (18 films au compteur, ce qui est peu pour un besogneux du X), nous retrouvons Samantha Strong et le légendaire Ron Jeremy mais contre toute attente, aucun des deux – qui ne partagent d’ailleurs pas de scènes ensemble – ne brillent vraiment, elle parce que sa participation se limite à la première séquence, plutôt belle au demeurant, lui parce déjà bien bedonnant, ne dresse pas autant que nous l’aurions souhaité son long et fameux manche. 

Il prend part malgré tout à un threesome où avec le black de service Ray Victory, ils coincent Kim Alexis.  Le blond Jesse Eastern (qui garde souvent son slip!) et surtout Delia Moore, la vraie star du film par son intarissable gourmandise sexuelle, marquent bien davantage les esprits. Dommage que la plus séduisante Samantha n’ait pas été plus mise à contribution, ce qui aurait automatiquement augmenté la valeur ajoutée de A Girl Named Sam qui donc, en l’état, se laisse butiner avec un plaisir non feint. (03.11.2025) ⍖⍖


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