⍏ | Alain Delon


La mort d'un félin. Alain Delon a fini par quitter ce monde qui ne l'intéressait plus, ce siècle qu'il vomissait, lui qui a tout connu, tout vécu, homme complexe aux multiples parts d'ombre. J'ai mis du temps à l'apprécier. Quand on est môme, on lui préfère généralement Belmondo, son éternel rival. Plus rigolo. Delon est plus austère. Plus beau également mais d'un abord moins sympathique. Mais en vieillissant, j'ai appris à aimer ses films et pas les plus faciles. D'une carrière fabuleuse, je retiens moins La piscine ou Borsalino que Le samouraï et Le cercle rouge, Deux hommes dans la ville et Mr Klein, Le professeur et Mort d'un pourri sans compter les films qu'il a produits, souvent curieux tels que Traitement de choc, Armaguedon ou Attention les enfants regardent. Plus commerciaux, il me faut citer également Le clan des Siciliens, Les aventuriers, Adieu l'ami, Scorpio, La veuve Couderc, Les granges brûlées... Et Le guépard et Rocco et ses frères évidemment. Il y en a tellement. En définitive, j'ai fini par le préférer à Belmondo tant sa carrière me semble plus riche et l'homme, plus fascinant. Il était de la race des seigneurs comme le cinéma français n'en connaîtra plus jamais. ⍏




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